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12.04.2015
7 mai 2020: Belgique

12.04.2015
Actions poudre de lait – un succès total !

Revue de presse de la journée du 7 et
appel à mobilisation individuelle


Chers membres,

Comme vous le verrez dans la revue de presse ci-dessous, les campagnes d'hier sur le lait en poudre ont rencontré un important écho médiatique.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé. Ce fut un succès total !
Les actions se poursuivent !
En Allemagne, par exemple, davantage de campagnes sur le lait en poudre auront lieu.

Vous souhaitez également vous engager de manière visible pour une réduction des volume à l'échelle de l'UE ?
Si tel est le cas, menez des actions avec les affiches ci-dessous
et envoyez-nous des photos.
&
Partagez cet appel par mail ou dans vos groupes WhatsApp.
* Les photos et vidéos d'hier des différents pays peuvent servir d'inspiration pour vos actions :
https://drive.google.com/drive/folders/1qV26JX0b0PG_sAho9qsspJrFE6wBj-pH?usp=sharing

Revue de presse


Vous trouverez ici une revue de presse sur les différentes actions de lait en poudre d'hier en Europe. Avant même l'action, la presse a communiqué sur les événements.
 
 
Les organisations membres de l'EMB et des organisations qui nous soutiennent ont également envoyé des communiqués de presse :
 
Articles de presse après les actions :
FR

EN
 
NL
 
IT
 
DK
 
LT
 
PT
 
Articles de presse avant les actions :
FR
 
EN
 
NL
 
LT
 
DK
 
IT

Contact :

Bureau de l'EMB (FR, EN, DE) : +32 (0)2 808 1935 ou office@europeanmilkboard.org

12.04.2015
Le MIG réclame la mise en place du PRM

Face à la proposition d'un retour vers un stockage privé pour répondre à cette crise, le MIG se souvient avec amertume des conséquences désastreuses de la mise en place d'un tel outil dans le passé.  Le MIG demande et défend la mise en place du PRM (programme de responsabilisation face au marché) qui avait été pris en considération par la commission européenne lors de la crise laitière de 2016.

3/04 Devant le Collège des producteurs (SOCOPRO)

6/04 Au niveau européen (Benoît Lutgen, député européen)

6/04 Au niveau fédéral  (Menis Ducarme, ministre fédéral en charge de l'agriculture)

21/04




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.europeanmilkboard.org/fr/special-content/programme-de-responsabilisation-face-au-marche.html

12.04.2015
Les producteurs et productrices du secteur laitier durement touchés par la crise du Coronavirus demandent :

Un instrument de gestion de crise, pas une aide au stockage privé !

La Commission annonce des mesures exceptionnelles pour soutenir le secteur agroalimentaire :

  • Aide au stockage privé pour les produits laitiers

  • Flexibilité pour le programme de l'UE à destination des écoles (lait, fruits et légumes).

  • Dérogation exceptionnelle aux règles de concurrence de l'UE permettant aux opérateurs d'adopter des mesures d'auto-organisation du marché.

Pour la troisième fois en 10 ans, est brandie la fausse solution de l’aide au stockage privé, avec le soutien de nos trois ministres de l'agriculture.

Ce système, utilisé sans réduction de la production, a pourtant montré ses limites et ses dérives. La poudre de lait achetée par la Commission 1950 €/T en 2015 fut revendue 4 ans plus tard à 1150 €/T . Qui a empoché la différence de 800 €/T ?

Ce dispositif est bénéfique pour l'industrie mais pas pour les producteurs.

Remettre ce mécanisme en place, avec un seuil de l’intervention à 0.22€ par litre, c’est forcer le prix du lait sous le prix de production.

L’industrie demande aujourd’hui une réduction des volumes mais les producteurs qui ont investi dans l’intensification de la production après l’abolition des quotas ne peuvent répondre a cette demande.

Un lait qui n'a pas de finalité, qui ne sera pas consommé, ne doit pas être produit.

La Commission se doit de mettre en place au plus vite un mécanisme de réduction volontaire de la production, en suivant l’exemple du Programme de responsabilisation face au marché (PRM) proposé par l’EMB.





POURQUOI répéter les mêmes erreurs de gestion de crise ?

Les producteurs et productrices de lait européens estiment que le stockage privé n’est pas une bonne solution s’il n’y a pas de réduction volontaire de la production à l’échelle européenne

Bruxelles, le 24 avril 2020 : Les producteurs et les productrices de lait de l’European Milk Board (EMB) témoignent de leur grande incompréhension vis-à-vis de la dernière mesure annoncée par la Commission européenne. Celle-ci vise à surmonter la crise toujours croissante qui frappe le secteur laitier en subventionnant le stockage privé, sans adopter en parallèle des mesures de réduction du volume coordonnées au niveau européen. Par le passé, l’outil du stockage n’a pas été en mesure de juguler les crises, tout comme l’actuelle deuxième proposition de la Commission donnant l’autorisation aux organisations de producteurs et de productrices ainsi qu’aux organisations interprofessionnelles de planifier la production. Erwin Schöpges, président de l’European Milk Board l’a expliqué, on ne pourra vaincre cette crise seulement si l’on réduit l’offre de lait cru, trop élevée actuellement, par le biais d’une réduction volontaire de la production coordonnée sur le plan de l’UE.

Ainsi faut-il que l’annonce actuelle du stockage privé soit assortie d’un programme de réduction volontaire de la production (avec plafonnement des volumes). En outre, les volumes stockés ne devraient pas excéder 45 000 tonnes pour le lait en poudre et 60 000 tonnes pour le beurre.



Pourquoi l’aide au stockage privé n’est-elle pas une réponse adaptée à la crise ?

Elle ne prémunira pas des excédents

Elle n'agit pas au niveau des producteurs, c.-à.-d. là où survient la surproduction de lait. Ce sont des produits déjà transformés, des excédents de fromage, de lait en poudre et de beurre qui se retrouvent dans les stocks.

Elle fait durer les crises

Le stockage des produits laitiers excédentaires a une incidence sur le marché. En effet, ces denrées font aussi partie de l’offre (trop élevée). Dès lors, leur stockage tire le prix du marché vers le bas. Ainsi les crises ne sont-elles pas résolues, mais s’en trouvent même prolongées. Lorsque les produits stockés sont revendus a posteriori, cela entrave le redressement approprié des prix sur le marché.

Elle n’a pas fait ses preuves

Le stockage privé n’a pas fait ses preuves en tant qu’outil de gestion de crise de l’Union européenne. Malgré son entrée en vigueur en 2015-2017, la chute des prix sur le marché laitier s’est poursuivi de façon irrésistible. De plus, en 2016, les organisations de producteurs et les organisations interprofessionnelles furent déjà autorisées à planifier la production, sans que cela n’ait d’incidence sur la situation. En effet, le secteur ne dispose pas des structures requises et les acteurs concernés n’ont pas les fonds nécessaires pour mettre en œuvre une planification de la production efficace, permettant d’enrayer les crises.

L’outil de réduction volontaire des volumes au niveau européen est bien plus efficace

Lors de la précédente crise, nous avons perdu du temps précieux en raison des mesures décrites ci-dessus. Puis, fin 2016, le programme de réduction des volumes coordonné par la Commission européenne a finalement mis un terme à la déroute du prix du lait. À l’époque, le prix UE était remonté de ses cauchemardesques tréfonds, bien en deçà des 30 centimes, pour atteindre les 35 centimes par kilogramme de lait à l’été 2017.



Pourquoi les mêmes erreurs sont-elles toujours commises ?

Sieta van Keimpema, vice-présidente de l’EMB, résume l’incompréhension des producteurs et productrices de lait européens à l’égard de la réaction de l’UE : « Pour nous, producteurs et productrices de lait, il est inconcevable que l’on retourne à de telles mesures. Les crises précédentes ont montré de façon factuelle que ces solutions ne n’ont pas un effet suffisant. Néanmoins, il est clair que la réduction volontaire des volumes, coordonnée sur le plan européen par la Commission, a déjà fait ses preuves en tant qu’outil de gestion de crise. C’est la raison pour laquelle ce dispositif doit être mis en œuvre, associé à un stockage privé plus strictement plafonné. » Il faut toutefois qu’il soit activé promptement, sinon l’on risque de voir la crise s’aggraver et une réduction obligatoire des volumes devenir nécessaire. « Nous n’avons pas de temps à perdre, au contraire, il nous faut miser dès maintenant sur une stratégie de stabilité. D’ici quelques mois, le Brexit mettra lui aussi le secteur à rude épreuve. Si nous sommes trop affaiblis, la situation sera catastrophique », souligne Sieta van Keimpema.

Comment apporter une réponse adaptée à la crise par le biais d'une réduction volontaire des volumes au niveau européen ?

Étant donné que c’est l’excédent de lait, résultant d’un effondrement de la demande, qui tire les prix vers le bas, c’est là qu’il faut agir. Grâce à l’instauration d’une réduction volontaire des volumes au niveau européen, il serait possible de réduire de façon efficace la pression sur le prix du lait. « Afin de tenir le coup sur le plan financier, les producteurs et productrices doivent recevoir une compensation suffisante par litre de lait non produit », affirme Erwin Schöpges. À défaut de compensation, ce seront les éleveurs et les éleveuses qui devront assumer, seuls, la majeure partie des conséquences de la crise du Covid-19 au sein du secteur, ce qui leur sera tout simplement impossible au vu d’un marché laitier secoué par les crises successives.

Les producteurs et les productrices réclament la mise en place d’un programme de réduction volontaire de la production au niveau européen, et ce depuis le début de la crise du Covid-19. Selon le président de l’EMB, Erwin Schöpges, les producteurs et les productrices de denrées alimentaires, qui ont pourtant traversé plusieurs crises, n’ont manifestement pas été écoutés. « Les décideurs politiques sont désormais responsables de la future évolution négative des prix du lait. Quelles mesures ont-ils prévu dans un deuxième temps ? Car celles précédemment adoptées n’auront pas d’effet. » Le message du président de l’EMB aux responsables politiques est le suivant : « Si l'objectif est que le secteur retrouve une certaine stabilité, nous n’échapperons pas à une réduction des volumes coordonnée sur le plan européen. Agissez de façon responsable et agissez maintenant ! »

Programme de responsabilisation face au marché – PRM

Le PRM est un programme pour le secteur laitier européen destiné à être appliqué lorsque le marché du lait est menacé de déséquilibre. Alliant des instruments de surveillance du marché et d’intervention réactive, le programme permet l’identification de crises imminentes ainsi qu’un passage à l’action en trois temps.

Identification des crises – indice de marché
  • A l’aide d’un indice de marché retraçant entre autres l’évolution des cours des produits, des coûts de production (marge) etc., il est possible d’anticiper l’éclatement d’une crise.

  • Lorsque l’indice dépasse les 100 points, les prix versés aux producteurs couvrent les coûts de production y compris un revenu équitable, le marché peut être qualifié de stable et aucune intervention n’est nécessaire. Si l’indice chute sous le seuil des 100 points, les coûts de production ne sont plus couverts. Si l’écart entre les prix versés aux producteurs et les coûts de production se creuse, le programme de responsabilisation face au marché est activé.

Réaction aux crises – activation du PRM

L’activation du PRM s’articule en trois temps :

1Alerte rapide (chute de l’indice de 7,5 %)
  • L’agence de surveillance émet un avis d’alerte rapide.

  • Le stockage privé est autorisé.

  • Des programmes incitatifs encouragent d’autres usages pour le lait tels que l’élevage de veaux au lait entier, l’engraissement au lait des génisses etc.

  • Ce niveau d’alerte est maintenu tant que l’indice ne s’est pas réaligné sur les 100 points.

2Crise (chute de l’indice de 15 %)
  • La crise est officiellement constatée et annoncée par l’agence de surveillance.

  • Les mécanismes centraux du programme de responsabilisation face au marché sont enclenchés.

  • Une période de référence est définie.

  • Appel d’offres pour une réduction volontaire de la production (p. ex. 5 %), prime lors d’une diminution des volumes produits

  • Un prélèvement de responsabilisation du marché est encaissé auprès des exploitations en dépassement dès le premier kilo.

3Réduction obligatoire (chute de l’indice de 25 %)
  • Réduction obligatoire pour tous des livraisons de lait de par exemple 2–3 % durant une période définie, par exemple six mois.

Fin de la crise – levée des mesures de gestion de la crise

Si l’indice évolue à nouveau en direction des 100 points et que les pronostics de l’agence de surveillance sont positifs pour l’évolution ultérieure du marché, la crise peut être déclarée terminée. A ce moment, toutes les mesures de restriction de la production sont levées. Les engagements pris sur une base volontaire et contractuelle sont suspendus selon les stipulations convenues.

Ici vous trouverez des informations plus détaillées sur le PRM

 



Contacts :

Guy Francq, président du MIG : +32 (0)497 34 46 22

Erwin Schöpges (FR, DE, NL) : +32 (0)497 904 547

 

12.04.2015
Il faut agir maintenant : la réduction volontaire de la production doit être activée immédiatement

Les producteurs de lait de toute l’UE réclament la mise en œuvre immédiate de cet important instrument de gestion de crise

https://mailchi.mp/europ…/cp_reduction_volontaire_production

12.04.2015
Communiqué – 23 mars 2020

La crise du coronavirus s’étend aux producteurs et productrices du secteur laitier

 L’UE est appelée à tenir DES A PRESENT un instrument de gestion de crise à disposition pour réduire l’ampleur de la crise

Cela fait des semaines que le coronavirus régit notre quotidien à tous. Les conséquences de cette pandémie sur notre santé, notre infrastructure et notre économie nous mettent déjà à rude épreuve, et nous espérons tous que la situation ne nous échappe pas.

Impact de la crise du coronavirus sur le secteur européen du lait

Dans le secteur laitier, les principaux indicateurs montrent déjà clairement une forte tendance à la baisse. L’index « Global Dairy Trade » a ainsi chuté de 3,9 % cette semaine, après avoir affiché une baisse continue au cours des dernières semaines. Sur le marché italien du lait spot, on constate également de nets reculs de prix. Il s’agit actuellement d’une chute de presque 7 % par rapport au mois de février. Les cours des contrats à terme pour les produits laitiers connaissent eux aussi un net déclin à la bourse européenne de l’énergie (European Energy Exchange, EEX). Les contrats pour le mois de mai ont diminué de 5,7 % pour atteindre 3 300 euros/tonne.

Cette situation difficile pousse certains acteurs du secteur laitier à réagir afin de limiter les conséquences négatives du coronavirus. Par exemple, la semaine dernière, la laiterie coopérative Mila Bergmilch Südtirol dans le Tyrol du Sud a invité ses membres à réduire volontairement leur production de lait afin d’adapter l’offre à la situation de crise.

Si ces derniers jours nous ont permis de constater une chose, c’est bien le fait que, en cas de crise, il faut se serrer les coudes pour résoudre efficacement les problèmes. Il ne suffit pas de réagir seulement dans certaines zones ni de mettre en place des solutions opposées dans différentes régions ou institutions. Les mesures doivent concerner tout le monde, et être appuyées par chacun d’entre nous, de façon à pouvoir enrayer la crise du coronavirus. En Europe, nous sommes déjà tellement dépendants les uns des autres que des réactions isolées ne pourront pas apporter grand-chose. Mais au vu de ces liens – et c’est une bonne chose – nous disposons également d'institutions à l'échelle de l’UE, qui peuvent faciliter une action concertée du secteur laitier pour contrer la crise.

Action COMMUNE du secteur du lait pour combattre la crise

Situation : la quantité de lait actuellement produite dans les exploitations est souvent trop élevée par rapport aux capacités de traitement et à celles du marché. Les évènements liés au coronavirus posent en effet de gros problèmes d’approvisionnement et de logistique dans l’industrie de transformation. Il faut y ajouter le manque de personnel et la baisse de demande de certains produits, que l’on constate déjà aujourd’hui à certains endroits.

Élément qui pourrait permettre de débloquer efficacement la situation : pour faire activement baisser la pression causée au sein de l’UE par cette quantité trop importante de lait, la mesure suivante s'impose :

la Commission européenne doit préparer MAINTENANT la mise en œuvre d'un programme de réduction volontaire de la production avec plafonnement, en suivant l’exemple du Programme de responsabilisation face au marché (PRM)1. Si, conformément aux attentes, la situation s’aggrave davantage, le programme de réduction doit être activé rapidement.

ENSEMBLE, les agriculteurs pourront alors restreindre quelque peu la production de leurs exploitations. Cette réaction concrète et coordonnée au niveau de l’UE permettra alors d’adapter les quantités produites aux conditions actuelles et de limiter les problèmes économiques.

Il est primordial d'agir dès maintenant. Si le secteur agricole ne réagit pas, il risque sérieusement de basculer tout entier dans une des pires crises de son histoire, qui aura encore un impact économique bien après l’affaiblissement des conséquences sanitaires du coronavirus. Lors de la grave crise de 2016, le programme de réduction volontaire de la production a été activé bien trop tard. Aujourd’hui, il faut à tout prix éviter que cette erreur fatale soit répétée. Car l'agriculture et ses produits sont un moyen de subsistance indispensable pour tous les citoyens de l'UE.

Doter l’UE d’un outil adapté !

À l’avenir, cet instrument, le PRM, doit faire partie de la boîte à outils politique de l’UE afin de pouvoir être utilisé dans le secteur agricole en cas d’évènements de grande envergure comme les pandémies, les embargos politiques et économiques (l’embargo russe, par exemple), ou encore les conséquences imminentes du Brexit. Il n’est pas toujours possible d'anticiper ces situations longtemps à l’avance, mais cela nous permettrait de réagir de façon adéquate lorsqu’elles se présentent. Voici donc l’appel urgent que nous, les producteurs et productrices de lait européens, formulons à l’attention des décideurs politiques de l’UE : l’actuelle réforme de la PAC doit absolument servir à doter l’UE d'outils adéquats – non pas des subventions, mais un instrument de gestion de crise, le PRM !

Programme de responsabilisation face au marché – PRM

Le PRM est un programme pour le secteur laitier européen destiné à être appliqué lorsque le marché du lait est menacé de déséquilibre. Alliant des instruments de surveillance du marché et d’intervention réactive, le programme permet l’identification de crises imminentes ainsi qu’un passage à l’action en trois temps.

Identification des crises – indice de marché
  • A l’aide d’un indice de marché retraçant entre autres l’évolution des cours des produits, des coûts de production (marge) etc., il est possible d’anticiper l’éclatement d’une crise.

  • Lorsque l’indice dépasse les 100 points, les prix versés aux producteurs couvrent les coûts de production y compris un revenu équitable, le marché peut être qualifié de stable et aucune intervention n’est nécessaire. Si l’indice chute sous le seuil des 100 points, les coûts de production ne sont plus couverts. Si l’écart entre les prix versés aux producteurs et les coûts de production se creuse, le programme de responsabilisation face au marché est activé.

Réaction aux crises – activation du PRM

L’activation du PRM s’articule en trois temps :

1Alerte rapide (chute de l’indice de 7,5 %)
  • L’agence de surveillance émet un avis d’alerte rapide.

  • Le stockage privé est autorisé.

  • Des programmes incitatifs encouragent d’autres usages pour le lait tels que l’élevage de veaux au lait entier, l’engraissement au lait des génisses etc.

  • Ce niveau d’alerte est maintenu tant que l’indice ne s’est pas réaligné sur les 100 points.

2Crise (chute de l’indice de 15 %)
  • La crise est officiellement constatée et annoncée par l’agence de surveillance.

  • Les mécanismes centraux du programme de responsabilisation face au marché sont enclenchés.

  • Une période de référence est définie.

  • Appel d’offres pour une réduction volontaire de la production (p. ex. 5 %), prime lors d’une diminution des volumes produits

  • Un prélèvement de responsabilisation du marché est encaissé auprès des exploitations en dépassement dès le premier kilo.

3Réduction obligatoire (chute de l’indice de 25 %)
  • Réduction obligatoire pour tous des livraisons de lait de par exemple 2–3 % durant une période définie, par exemple six mois.

Fin de la crise – levée des mesures de gestion de la crise

Si l’indice évolue à nouveau en direction des 100 points et que les pronostics de l’agence de surveillance sont positifs pour l’évolution ultérieure du marché, la crise peut être déclarée terminée. A ce moment, toutes les mesures de restriction de la production sont levées. Les engagements pris sur une base volontaire et contractuelle sont suspendus selon les stipulations convenues.

Contact :

Erwin Schöpges (FR, DE, NL) : +32 (0)497 904 547

12.04.2015
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